samedi 31 décembre 2011

Notre maison à chateauneuf sur loire

Notre maison à chateauneuf sur loire 45110

Elle est située avenue d'Orleans près du parc du Château sur un très grand terrain de 1300 m2, elle comporte 5 Chambres, 3 au rez de chaussée 2 à l'étage, un sous-sol complet avec un chauffage au Fioul, à l'extérieur à l'arrière il y a un très grand abri qui peut accueillir 3 voitures. Elle a été construite dans les années 1970, sur le devant il y a une terrasse. Elle est dans un endroit calme, construite loin de la rue.

Son loyer est 870 € tèl 02 38 74 63 41

imo@infonie.fr









dimanche 17 janvier 2010

Sources automnome d'énegie électrique

Sources automnome d'énegie électrique (Energy harvesting or energy scavenging)

L'alimentation en énergie électrique ne peut pas toujours se contenter de piles ou de batteries rechargeables.
Bien que de très gros progrès ont été effectués dans la baisse de la consommation de nombreux dispositifs
électiques ou électroniques, l'alimentation sur de longue durée est parfois difficile. On a donc toujours rêver
d'avoir à sa disposition d'une source d'énergie inépuisable pour des systèmes autonomes sans fil comme ceux
utilisés dans des électronique portable ou des réseau de capteurs sans fil.

Traditionnelement l'énergie électrique est tirée d'une source d'énergie extérieure de forte
puissance et centralisée (centrale thermiques, nucléaires, barrages hydroélectriques...).

Les systèmes que l'on veut alimenter ont des consommations assez réduites et on veut utiliser leur environnemnent
pour leur fournir de l'énergie. Si la source d'énergie est intermitente ont utilisera une batterie ou un
condensateur de forte capacité.

Les énergies que l'on peut utiliser sont:
Les sources de rayonnement ambiant (lumière, ondes électromagnétique)
L'énergie biomécanique
La pièzo électricité
L'effet thermoélectrique
Les procécédés électromagnétiques

D'autres sources sont utilisables mais leur mise en oeuvre est encore plus complexe ( la pyroélectricité, l'électrostatique )

Pour les fortes puissance il est utilisé l'énergie du vent, les éoliennes les plus puissantes ont une puissance maximale de 5MW.
Le soleil délivre une énergie moyenne de 1 kW par m2



Pour en savoir plus 03 44 67 32 42

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samedi 2 août 2008

Mesure des propriétés magnétiques


Mesure des propriétés magnétiques


Les mesures des propriétés magnétiques des matériaux concernent principalement la perméabilité, c'est à dire la relation entre l'induction magnétique et le champ magnétique. Il existe trois types de matériaux, les substances diamagnétiques , les substances paramagnétiques et les substances ferromagnétiques. Pour les matériaux diamagnétiques sous l'influance d'un champ magnétique ils acquierent un moment magnétique M opposé au champ. Pour les matériaux paramagnétiques sous l'influence d'un champ magnétique ils acquierent un moment magnétique M dans le même sens que le champ. Pour les matériaux ferromagnétiques un faible champ produit un moment magnétique M qui peut être très élevé la relation n'est pas linéaire et n'est pas univoque , il existe un effet d'hystérésis.

La relation entre le champ magnétique et l'induction magnétique est B = µH.

Dans le vide la perméabilité µ = µ0 = 4PI 10-7.

Pour les matériaux on défini une perméablité relative µr avec µ = µr.µ0.



Pour un matériaux ferromagnétique il est distingué différentes expressions de la perméabilité:

- la perméabilité initiale qui est le rapport entre l'induction magnétique et le champ magnétique pour des petits champs magnétiques,

- la perméabilité qui est le rapport entre l'induction magnétique et le champ magnétique sur la courbe de première aimantation,

- la perméabilité maximale qui est perméabilité maximale mesurée sur la courbe de première aimantation,

- la perméabilité incrémentale qui est le rapport entre l'augmentation de l'induction magnétique et l'augmentation du champ magnétique sur la courbe de première aimantation.

Les deux moyens de mesure les plus conventionnels pour déterminer la perméabilité d'un matériau sont le perméamètre et le fluxmètre qui permet de mesurer les variations de flux magnétique qui traverse un bobinage secondaire pour mesurer le champ magnétique il est assiocié à un générateur de courant qui produit le champ magnétique avec un bobinage primaire.

Le perméamètre permet de mesurer la perméabilité de matériaux généralement faible.

La société Foerster fourni un perméamètre ( MAGNETOSCOP 1.069 ) qui permet de mesurer la perméabilité d'échantillon plan d'épaisseur supérieure à 12 mm, et de perméabilité maximale relative de 2.

Le principe de mesure du perméamètre Foerster est proche de celui décrit dans le document joint.

Pour des mesures de plus faible perméabilité sur des pièces aussi de plus petites dimensions il est mesuré l'influence de l'introduction de la pièce dans la répartition du flux dans un entrefer d'un circuit magnétique (document mesure d'amagnétisme)




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Mesure de la résistivité électrique

Mesure de la résistivité électrique


Deux méthodes principales sont utilisées pour mesurer la résistivité volumique des matériaux conducteurs, les méthodes 4 points et l'utilisation des courants de Foucault avec le sigmamètre.
La résistivité ro s'exprime en Ohm.m, la conductibilité sigma est l'inverse de de la résistivité.
Pour les matériaux faiblement conducteur on distingue la résistivité volumique de la résistivité de surface.

Résistivité de quelques matériaux

élément résistivité à 25°C matériau résistivité à 0°C
10-8 Ohm.m 10-8 Ohm.m
_____________________________________________________
Argent 1,617 Laiton 6,29
Cuivre 1,712 Bronze 13,6
Or 2,255 Acier au carbone 17
Aluminium 2,709 Constantant 49
Tungstène 5,39 Acier inox 55
Zinc 6,01 Acier 18/8 66,3
Fer 9,87 Nichrome 107,3
Platine 10,7
Graphite 1000
Étain 11,5
Chrome 12,6
Plomb 21,1
Mercure 94,1
Manganèse 144


matériau résistivité matériau résistivité
Ohm.m Ohm.m
Bakélite 1016 Eau distillée 109
parafine 1030 Marbre 1012
Plexiglas 1017 Polystyrène 1030
Porcelaine 1016 Verre 1017



Un sigmamètre permet de mesurer la conductibilité de matériaux amagnétique, il utilise l'effet des courants de Foucault. Il est mesuré les pertes d'un capteur inductif placé en contact avec la surface du matériau.
La conductiblité s est aussi mesurable en utilisant la méthode 4 fils sur une éprouvette allongée de section S constante que l'on alimente en courant I par ses extrémités, la chute de tension V est mesurée dans sa partie centrale entre deux points distants d'une longueur l . sigma = l.I/(S.V)

Pour les mesures de faible résistivité il est préférable d'effectuer deux mesures en inversant le sens du courant et d'en faire la moyenne afin d'éliminer l'influence de l'effet thermoélectique. Pour les métaux la chute de tension à mesurer en de l'ordre quelques centaines de microvolt.
Il est important que la distance entre les points d'amenés du courant et les points de mesure de la chute de tension soit distants d'au moins cinq fois la plus grande dimension de la section, pour que l'écoulement du courant soit uniforme dans la zone de mesure de la résistivité.

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Les thermocouples haute température stables à base de platine

Les thermocouples haute température stables à base de platine

Les thermocouples utilisant le platine en combinaison avec des alliages platine rhodium , de l'or ou du palladium sont parmi ceux qui sont les plus reproductible. Ils résistent à l'oxydation dans l'air, comme ils ont une haute température de fusion, ils peuvent être utilisé à très haute température. Le thermocouple de ce type le plus utilisé est le thermocouple type S (Pt10Rh/Pt). Il fut considéré comme le plus précis, et a été probablement le plus étudié. De plus et vraisemblablement pour ces raisons, il a été pris comme instrument de référence dans les ITS-27, IPTS-48 et IPTS-68. Il n'est plus un instrument de référence de l'ITS-90, il a été remplacé par une sonde de résistance en platine (SPTR). Pour être qualifié comme instrument de référence entre 630,74°C et 1064,43°C le thermocouple type S (Pt10Rh/Pt) doit respecter des caractéristique de pureté et des coefficients de Seebeck définis.
Le thermocouple type R (Pt13Rh/Pt) a des propriétés très proche de celle du thermocouple type S, il contient 13% de ruthénium au lieu de 10% et a une sensibilité légèrement supérieure et dans certain cas une meilleur stabilité.
Dans de nombreux cas la justesse des thermocouples S et R au dessus de 500°C est de 0,2°C au maximum.
Pour de mesures précises on a montré que le couple Or/Platine a une stabilité nettement meilleur, de même l'homogénéité et la sensibilité sont meilleur (environ deux fois celle du type Ss). Il fait concurrence à la sonde résistive en platine en raison du la simplicité d'utilisation et du coût. Avec précaution , les températures comprises entre 0°C et 1000°C peuvent être mesurées avec une incertitude de 10 mK.
Pour des températures supérieures le thermocouple palladium/platine montre de même la possibilité d'obtenir une meilleur précision que les thermocouples S ou R, une justesse de 20mK à 1100°C et de 50mK à 1300°C a été prouvée. Les études de ces deux derniers couples sont en cours.
La limite supérieure d'utilisation des thermocouples S et R dans une atmosphère oxydante est de 1600°C pour des fils d'au moins 0,5 mm de diamètre.
Le couple de type B (Pt30Rh/Pt6Rh) ou les couples non standards (Pt20Rh/Pt5Rh) (Pt40Rh/Pt20Rh) se sont montré de meilleur alliages sous atmosphère oxydante au dessus de 1100°C . Ils se sont montés très stables et peuvent être utilisés en continu dans l'air à 1700°C. Un test par exemple a montré qu'après 200 heures à 1700°C dans l'air la force électromotrice du couple (Pt20Rh/Pt5Rh) a diminuée de l'équivalent de 5°C au point fixe du palladium à 1555°C. Après 500 heures à 1700°C dans l'air la force électromotrice du couple (Pt40Rh/Pt20Rh) a diminuée de l'équivalent de 4°C au point fixe du palladium à 1555°C.
Par rapport au couple thermoélectrique (Pt40Rh/Pt20Rh), le thermocouple de type B (Pt30Rh/Pt6Rh) a des caractéristiques thermoélectriques supérieures, une meilleur résistance à la traction, sa force électromotrice ne varie qu'entre -2,5 µV et 2,5 µV dans l'étendue de température située entre 0°C et 50°C, la compensation de soudure froide peut être négligé ou facilement compensée.
Comme le point de fusion des thermoéléments en alliage de platine et de rhodium augmente avec la proportion de rhodium, les thermocouples comprenant des alliages de platine et de rhodium ayant la plus grande quantité de rhodium sont relative plus stable à haute température. Le couple (Pt40Rh/Pt20Rh)peut être utilisé pour des mesures précises jusqu'à 1850°C et est meilleur en stabilité que le type B à 1700°C, bien que le pouvoir thermoélectrique entre 1700 et 1850°Csoit seulement de 4,5µV/K ou moins de la moitié de celui du type B.
Pour tout les thermocouples précédemment décrits les coefficients de Seebeck sur la base de l'IPTS-68 ont été déterminé par les institutions métrologiques nationales. Celles des couples type R,S et B ont été internationalement acceptées.

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dimanche 25 novembre 2007

stéréovision

La stérévision est une technique qui permet de déterminer les dimensions la forme est les positions d'objet à partir de vue en perspective de ces objets enregistrés photographiquement ou à l’aide de caméras numériques, c'est une méthode très proche de la triangulation en ce qui concerne le traitement géométrique des mesures.
C'est une méthode de mesure qui consiste à se servir de la prise d'images (photographiques ou numériques) sous différents angles de vue pour déterminer les dimensions, les formes ou les positions d'objets. Pour cela on utilise soit des appareils photographiques étalonnés utilisant des films argentiques plan et stable dimensionnellement ou des détecteurs C.C.D pour des mesure statiques soit des caméras (film , C.C.D ou CMOS) si des mesures dynamiques sont nécessaires ( vidéogrammétrie). Des objectifs de moindre qualité peuvent être utilisés à condition d'étalonner leur distorsions géomètriques.

Après avoir enregistré deux prises de vue sous deux angles différents d'un objet, les coordonnées images (couple stéréoscopique P1, P2) des points P à mesurer sur chacune des prises de vue sont déterminées sur chacune des images, avec un nombre suffisant de points mesurés (supérieur à quatre et non coplanaires) il est possible de déterminer l'orientation relative des deux stations de mesure. La mise en concordance peut être effectuée manuellement ou en utilisant des systèmes d'identification des points à contrôler (ciblage de la pièce). Si les deux système de prise de vue ne sont pas solidaire, pour déterminer l'échelle ( les dimensions de la pièce ) il est nécessaire de mesurer en même temps que la pièce, une pièce étalon.

Dans la pratique (photogrammétrie), on utilise souvent la méthode de compensation de faisceaux qui consiste mesurer un grand nombre de points et déterminer la position relative des deux stations de mesure par une méthode des moindres carrés. On peut aussi multiplier les prises de vue sous des angles intermédiaires pour améliorer la justesse.
Il est ainsi possible d'obtenir une très bonne justesse sur l'orientation relative des deux stations, de rejeter certaines mesure à priori entachées d'une erreur, d'estimer par calcul l'incertitude de mesure.
Une autre méthode ' caméra de stéréovision ) consiste à utiliser plusieurs systèmes de prise de vue simultanément et lier leurs position relative mécaniquement et à étalonner l'ensemble. L'alignement des axes des dispositifs de prise de vues permet de simplifier la mise en concordance les points correspondant dans chacunes des images prises simultanément.
Dans la pratique on aimerait mesurer des pièces ou saisir la forme de l'environnement sans avoir à cibler les pièces à mesurer, les mesures ne sont possible que si des détails sont identifiable sur les pièces ou les scènes à mesurer

dimanche 11 novembre 2007

1 Description générale des caractéristiques des capteurs de déplacement sans contact

Capteurs de mesures dimensionnelles, de déplacement et de forme sans contact

Par Jean-Louis CHARRON
Ingénieur au Centre Techniques des industries mécaniques (CETIM)

Sommaire

1 Spécifications générales des capteurs

2 Méthodes magnétiques
2.1 Les capteurs mesurant l'induction magnétique
2.2 Capteurs inductifs et capteurs à courants de Foucault
2.3 Les capteurs linéaires à transformateur différentiel (L V D T)

3 Capteurs capacitifs

4 Méthodes optiques
4.1 Triangulation
4.2 Episcopie, la vision industrielle
4.3 Ombroscopie, diascopie, réflexion, diffusion
4.4 Télémétrie par mesure du temps de vol
4.5 Interférométrie
4.6 Défocalisation, Focalisation dynamique
4.7 Conoscopie
4.8 Analyse de front d'onde
4.9 Théodolite
4.10 Tachéomètre
4.11 Photogrammétrie, Vidéogrammétrie
4.12 Moiré
4.13 Mesures sur pièces ciblées
4.14 Mesures sur pièces réfléchissantes
4.15 Les mesures d'alignement

5 Capteurs à ultrasons

6 Comparateurs pneumatiques

7 Micro-ondes

8 Rayons ionisants

9 Force atomique

10 Effet tunnel

11 G P S


INTRODUCTION

Les mesures dimensionnelles sans contact que ce soit de déplacements, de distances ou de formes concernent un large éventail de méthodes, d'échelles et de moyens, une onde ou un champ est très généralement émis et reçus par le capteur qu'ils soient électromagnétiques ou acoustiques. La méthode ou le moyen universel n'existe pas mais par contre pour chaque cas spécifique existe la méthode la plus appropriée, les techniques disponibles offrant un large choix.
Ce sont les données du cahier des charges qui nous guideront dans ce choix, parmi les principales se trouvent :
- l'étendue de mesure et sa distance au capteur,
- l'étendue mesurée de la surface de la pièce, réponse spatiale,
- mesure absolue ou relative,
- les conditions d'environnement, principalement la température et la pression mais aussi l'humidité, la poussière, brouillard,
- le milieu à travers lequel la mesure doit être effectuée, air, vide, liquide, solide conducteur ou isolant,
- la nature de la pièce à mesurer, conductrice, isolante, sa perméabilité, sa permittivité, ferromagnétique, aimantée, matte, brillante, blanche, noire, opaque, translucide, transparente, rayonnante ou lumineuse, homogène, hétérogène,
- le déplacement est-il normal ou orthogonal à la direction de mesure,
- la bande passante, le temps de monté,
- signal de bruit,
- la résolution, la justesse,
- les dérives avec la température, la pression acceptables,
- la sensibilité,
- sortie tension, courant ou numérique, tout ou rien.

Les domaines de mesure concernent aussi bien la rugosité avec une résolution de l'ordre de l'angstrœm qui correspond à l'échelle atomique, que la géodésie avec des distances de mesure qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de kilomètres et même à la limite l'astronomie. Mais nous intéresserons plus particulièrement aux domaines de mesure qui correspondent à ceux de la mécanique ( de ~ 0,01 µm à quelques dizaines de mètres ), ils restent encore très larges.

NOTA: On trouvera par ailleurs une description plus complète des projecteur de profil ( R 1265 ), de la métrologie des surfaces ( R 1390 ), de la photogrammétrie industrielle (R 1380 ), de l'utilisation des théodolites ( R 1382 ), du contrôle dimensionnel en production ( R 1305 ), mesures dimensionnelles par interférométrie laser ( R 1320 ) qui utilisent aussi des moyens de mesure dimensionnelle sans contact.
On peut aussi remarquer que bien des comparateurs, codeur angulaire, règle linéaire utilisent des moyens de mesure sans contact pour mesurer le déplacement d'une tige, d'un curseur ou d'un axe.






















1. Spécifications générales des capteurs

1.1 L'étendue de mesure

Pour le capteur dont l'étendue de mesure est selon l'axe du capteur, elle est comprise entre la portée minimale et la portée maximale, elle est souvent aussi caractérisée par la distance du capteur au milieu de l'étendue de mesure et par sa profondeur. Pour ceux qui mesurent perpendiculairement à leur axe elle est définie par la distance de mesure et la largeur de l'étendue de mesure.



Figure 1 Etendue de mesure de capteurs de déplacement linéaire unidirectionnel

Les capteurs se différentient selon qu'ils permettent de mesurer un déplacement ou la distance d'une surface suivant l'axe de mesure ou le bord d'une pièce ou bien encore un déplacement tangentiel d'un point, d'une ligne d'une surface.




Figure 2 Modes de déplacement de la pièce par rapport au capteur

Dans le cas des capteurs bidimensionnels le champ de mesure peut être dans l'axe du capteur ou perpendiculaire à cet axe. Il est donc caractérisé par distance moyenne de mesure, la largeur du champ et sa profondeur d'une part et par la distance de mesure, la longueur et la largeur du champ d'autre part.

Figure 3 Etendue de mesure de capteurs de déplacement bidimensionnels


Dans le cas des capteurs tridimensionnels le champ de mesure est caractérisé par distance moyenne de mesure, la largeur du champ, sa longueur et sa profondeur

Figure 4 Etendue de mesure d'un capteur de déplacement tridimensionnel

1.2 L'étendue mesurée de la surface de la pièce, réponse spatiale

En fonction de la technologie utilisée une plus ou moins grande surface de la pièce est intéressée par la mesure, une fonction de pondération en qualifie l'influence. Par exemple, elle est voisine de la surface active pour les capteurs inductifs ou capacitifs, elle correspond au faisceau de lumière utilisée pour les capteurs optiques par triangulation à l'épaisseur du plan laser si on mesure le diamètre d'une pièce par ombroscopie, au diagramme de rayonnement de l'antenne du radar, du cornet d'un capteur à micro-ondes ou du transducteur du capteur ultra sonore.

Distance de focalisation du faisceau laser
distance de mesure
rayon
rayon
Intensité
lumineuse







Figure 5 Caractéristiques de l'étendue mesurée pour un capteur optique par triangulation ou pour un capteur de mesure par ombroscopie utilisant un plan laser

1.3 Les conditions d'environnement

Elles influencent la réponse du capteur et de son conditionneur. La plage d'utilisation courante s'étend en général de 10°C à 40°C pour la température, au voisinage de la pression atmosphérique pour la pression normale 1013 mbar, ( de 960 à 1050 mbar ) et pour l'humidité relative de 10 à 95 % sans condensation. L'étalonnage du capteur est généralement effectué à la température de référence 20°C, à la pression atmosphérique de 1013,25 mbar et avec un taux d'humidité relative de 55%.
Les capteurs peuvent supporter souvent des plages de température plus importantes, couramment de 0°C à 90°C. La descente à des températures plus basses rende cassant les câbles de liaison et en général les isolants courants. Un choix sévère des matériaux est nécessaire pour atteindre les températures cryogéniques. Il est possible de trouver des capteurs capables de supporter des températures de l'ordre de 500°C. La mesure de pièces dépassant 1000°C n'est possible qu'en utilisant des capteurs simples à fabriquer comme les capteurs capacitifs ou en les plaçant à bonne distance comme les capteurs optiques.
Certains capteurs peuvent supporter des pressions élevées, 500 bars avec des capteurs inductifs, 1000 bars avec des capteurs capacitifs. Dans ces cas il est très important d'étudier avec soin la fixation du capteur avec la pièce de référence pour limiter les déplacements provoqués par les contraintes mécaniques importantes.

1.4 Le milieu entre le capteur et la pièce à mesurer

Le milieu qui se trouve entre le capteur et la pièce à mesurer influe sur le choix de la méthode de mesure à employer, il doit laisser passer l'onde de mesure ou la porter sans trop l'atténuer.
Un capteur inductif sera capable de mesurer les déplacements d'une pièce à travers une paroi opaque et conductrice à condition qu'elle ne soit pas trop épaisse et peu ferromagnétique. Un matériau ferromagnétique entre la pièce à mesurer est le capteur le court-circuitera et diminuera sa sensibilité. Un matériau seulement conducteur fera aussi un écran aux lignes de champ en raison des courants de Foucault qui seront générés à l'intérieur et en diminuera aussi sa sensibilité, cet effet sera d'autant plus important que la fréquence utilisée soit élevée.
Un capteur capacitif sera aussi capable de mesurer les déplacements d'une pièce à travers une paroi opaque à condition qu'elle soit isolante
Un capteur utilisant les rayons X ou g pourra effectuer des mesures à travers presque tous les matériaux.
Un capteur optique ne sera capable de faire des mesures qu'en traversant des milieux transparents.
Un capteur pneumatique aura besoin d'air pour mesurer la position de la pièce, tout comme un capteur ultrasonore qui pourra aussi mesurer au travers d'un liquide ou un solide.

Le milieu qui sépare le capteur de la pièce à mesurer participe bien souvent à la mesure, il peut donc la perturber, il peut par exemple être la source de dérives avec la température ou la pression par l'intermédiaire de la variation de la vitesse de propagation ou par l'intermédiaire d'un facteur d'atténuation. Il peut aussi dévier le faisceau de mesure par effet de mirage à cause d'un gradient d'indice.

L'influence des conditions d'environnement sur la vitesse de la lumière c (299 792 458 m/s) est donnée par les équations d'Edlèn, elles permettent de calculer les variations en fonction de la température, de la pression, de l'humidité relative et du taux de CO2 (voir R 1320-6). Au voisinage de conditions standard, 1°C d'augmentation de la température entraîne une augmentation relative de la vitesse de la lumière de 9,26.10-7, une augmentation de 100 Pa de la pression provoque une diminution relative de la vitesse de la lumière de 2,68.10-7,une augmentation de l'humidité relative de 10% fait augmenter la vitesse de la lumière de
8,49.10-8.c

Des équations similaires décrivent l'influence des conditions d'environnement sur la vitesse du son (V0= 331,3 m/s à 0°C).
( T en °C )

Une variation de 1°C entraîne celle de la vitesse du son de 0,18%, ce qui correspond à 3,44 mm sur distance de 1 m. De même une variation de la pression atmosphérique de 1 hPa produit une variation de 0,05%, 20% de variation de l'humidité relative provoque une variation de 0,07%.
1.4 La pièce à mesurer
La nature de la pièce à mesurer et l'état de sa surface entrent aussi en ligne de compte dans le choix de la méthode de mesure utilisable.
Un capteur inductif excité en basse fréquence ne sera utilisable que sur des matériaux ferromagnétiques. Par contre des capteurs inductifs utilisant les courants de Foucault et étant alimenté en moyenne ou haute fréquence (MHz) pourront mesurer des pièces qui sont seulement conductrices.
Un capteur capacitif pourra mesurer des pièces conductrices mais sera aussi sensible à des matériaux dont la permittivité sera différente de celle de l'air.
Un capteur à ultrasons est capable de mesurer pratiquement tout type de pièce, l'écho réfléchi sera beaucoup moins important si la densité du matériau est faible (polystyrène expansé). Pour cette méthode l'orientation de la surface par rapport à l'axe de mesure a une très grande importance, une surface trop inclinée ne renvoiera pas d'écho vers le capteur.
Un capteur optique détectera plus facilement une pièce opaque, mais des méthodes sont disponibles pour mesurer des pièces transparentes. C'est principalement l'état de surface qui déterminera le choix de la méthode la plus appropriée. Avec une pièce rugueuse on utilisera plutôt la lumière diffusée, avec une pièce réfléchissante on utilisera la lumière réfléchie.

1.5 La bande passante
En fonction de la méthode de mesure employée la bande passante du capteur peut varier dans des proportions très importantes. Il faut choisir bien souvent entre le niveau de bruit sur le signal de sortie et la bande passante. Pour réduire le bruit ont est amené à réduire la bande passante.
Les capteurs inductifs ont une bande passante de 10 kHz, par contre pour les capteurs à courants elle peut atteindre 150 kHz. Il est possible de trouver des capteurs capacitifs avec une bande passante de 300 kHz. Un capteur qui ne permet que de mesurer des variations de distance peut atteindre une bande passante de 10 MHz.
Les capteurs optiques par triangulation, réflexion, temps de vol, ombroscopie permettent d'obtenir une bande passante de 20 kHz. Les mesures de déplacement par interférométrie permettent une bande passante de plusieurs MHz, par contre la vitesse de déplacement est limitée à une dizaine de mètres par seconde sur des distances qui dépassent le quart de la longueur d'onde utilisée.
Dans le cas des capteurs à ultrasons on doit attendre le temps de trajet aller et retour de l'onde acoustique pour effectuer une nouvelle mesure, la bande passante est donc fonction de l'étendue de mesure, ( 4 Hz pour une distance de 20 m, 80 Hz pour une distance maximale d'un mètre). La même relation existe pour les télémètres laser ou les radars la vitesse de propagation de l'onde étant de 9.105 plus grande à distance égale la bande passante possible est 9.105 plus grande.


1.6 Le bruit de mesure
Le bruit présent sur le signal de sortie des capteurs provient du bruit généré par le détecteur du capteur (cellule photoélectrique, bobinage etc.…), du bruit produit par les premiers étages d'amplification du conditionneur, des résidus de porteuse qu'il n'est pas possible de filtrer. Donc plus la bande passante sera importante plus il sera difficile de réduire le bruit. Il faut aussi veiller à ne pas recevoir les parasites générés par le courant du secteur et les appareils environnants en réjectant le mieux possible le mode commun. Les câbles de liaison entre le capteur et le conditionneur, le circuit des masses peuvent aussi contribuer à capter du bruit, il doit être effectué avec soin dans le respect des règles de l'art :
- les blindages et torsades des fils réduisent le bruit,
- une isolation galvanique est préférable,
- des impédances faibles des détecteurs sont favorables,
- les boucles de masse sont à éviter,
- une entrée différentielle est à utiliser de préférence.

Pour les capteurs dont le principe de mesure est analogique il est difficile d'obtenir une dynamique de mesure supérieure à 104 ( 0,05 µm pour une étendue de 500 µm avec une bande passante de 200 Hz). Les mesures interférométriques permettent d'obtenir une résolution de 0,15 nm, ce qui représente l/4000.
Dans les capteurs optiques il faut augmenter la puissance lumineuse utilisée pour réduire le bruit. Pour les capteurs inductifs et capacitifs l'augmentation de la puissance électrique d'excitation du détecteur contribue à réduire l'influence des parasites.

1.7 Grandeur de sortie
La grandeur de sortie peut être analogique ou numérique.
Sous forme analogique le signal de sortie est très souvent délivré sous la forme d'une tension avec une impédance de sortie très faible, les valeurs de sortie sont couramment comprises entre 0 et 5V, 0 et10V, +/-5V, +/10V. Lorsque la fréquence du signal de sortie est élevée, on peut choisir une impédance de sortie de 50W ou de 75W. Pour les capteurs destinés à être utilisé en milieu industriel le signal de sortie est fourni par un générateur de courant avec une impédance de sortie très importante afin d'effectuer la transmission des informations à l'aide d'une boucle de courant, les valeurs de sortie sont couramment comprises entre 4 et 20 mA ou 0 et 20 mA.
Sous forme numérique il est utilisé soit une liaison série RS 232 ou RS 422, soit une liaison parallèle. Le conditionneur peut aussi s'implanter directement dans un PC en utilisant une carte au format ISA, EISA ou PCI. Le calculateur peut ainsi faire directement l'acquisition et le traitement des mesures.